De la pluie pour mon mariage ? C’est vraiment l’élément auquel nous n’avons pas pensé en deux ans et demi de préparatifs ! Sur pinterest, j’ai tout tapé, « mariage été », « mariage fleuri », « mariage coloré », « mariage extérieur » etc… Mais tout ce qui me rapprochait de près ou de loin d’un parapluie, je ne me suis jamais sentie concernée…

Il faut dire que le mariage était prévu début août dans la région de Bordeaux. On pensait vraiment pouvoir être tranquille à ce niveau-là.
A J-14, j’avais déjà constaté que la météo n’était pas forcément hyper optimiste pour le jour J. Mais j’avais décidé d’attendre, tout le monde sait que qu’à deux semaines, la météo annoncée n’est pas fiable !
A J-7 en revanche, on a commencé à paniquer. Il faut dire que notre cérémonie religieuse était prévue en extérieur dans le jardin de notre domaine (pour s’adapter face au Covid), tout comme le vin d’honneur ! Pas vraiment de solution de repli : juste une salle de 80 m2… Un peu juste pour accueillir nos 110 invités assis pendant la cérémonie puis tout déménager pour y accueillir le vin d’honneur en suivant… Le cauchemar donc, avec toute notre organisation qui tombe potentiellement à l’eau.

A J-7, j’ai donc été très stressée d’un coup, juste à cause des annonces de la météo. Je regardais 4 sites de météo différents et ce à plusieurs moments de la journée (oui oui, la bridezilla n’était pas loin !). Mes proches me répétaient de ne pas trop regarder, que ça pouvait encore changer… Mais c’est clairement ce que je ne voulais pas entendre à ce moment-là.
C’est Monsieur C. qui a eu la bonne réaction : il m’a dit « t’inquiètes, on va gérer, on va trouver des solutions, au cas où ».

On a regardé le prix sur internet pour louer des barnums : une fortune ! Plusieurs centaines d’euros pour quelques mètres carrés de protection ! On a donc fait appel à notre réseau : l’entreprise de Monsieur C. a proposé cinq barnums de 10m2, un ami de nos parents (invité au mariage) nous en a apporté aussi un de 25m2 (il a fait 600km avec dans son coffre de voiture !).
A J-1, nos familles et amis déjà présents dans la région sont tous venus pour les monter.

On s’est aussi renseigné pour utiliser l’église protestante du coin (non prévu) si besoin. A J-2, un petit papi nous a gentiment fait visiter l’église, toujours « au cas où ». On a dû prévenir le musicien et le sonorisateur de ce plan B de dernière minute.

En gros, on a imaginé une toute nouvelle stratégie et organisation dans les jours qui ont précédé le mariage. Ça a été une charge mentale énorme en plus des préparatifs « normaux » des derniers jours.
La veille du mariage, la météo annonçait toujours une journée « d’averses éparses ».

A ce moment-là, j’étais résignée et surtout, le fait d’être dans l’action m’a permis de gérer mon stress. J’étais prête à me marier sous la pluie, étonnamment détendue ! En fait, dans cette histoire j’étais tellement focalisée sur la météo que j’ai oublié que même sous la pluie, j’allais me marier à l’homme que j’aime et que ça allait être un des plus beaux jours de ma vie, quoi qu’il arrive.

Et ça l’a été :-) Je vous raconte ma magnifique journée très vite ! (et finalement il n’a pas plu alalalala….)

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